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50. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

C'est une véritable peinture, les paroles y peignent les pensées ; et l'action, les actions et les choses; et si cette définition peut convenir en quelque sorte à l'Histoire et à la fable, le Poème Dramatique a cela de différent d'elles, qu'outre qu'elles ne lui servent que de matière; il nous fait voir les choses comme présentes, que l'Histoire et la fable nous racontent comme passées, et qu'il les représente d'une manière vive, animée, et pour ainsi dire, personnelle; au lieu que l'histoire et la fable ne nous les font voir que d'une manière morte et sans action.

51. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

— J’ai lû l’Histoire avec réfléxion, la Fable, & nos plus grands Poètes. — Vous êtes un prodige ; mais vous n’avez aucune disposition pour le genre auquel vous vous destinés. […] La Fable vous est aussi peu nécessaire : les Écrits de nos Poètes vous sont de la dernière inutilité.

52. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

Mais peut-on dire avec vérité que la Comédie soit absolument purgée de toute idolâtrie, s’il est vrai qu’on ne puisse faire de Comédie sans y mêler les Dieux de la Fable.

53. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137

« Celui qui se plaît à n’entendre que des fables se plaira-t-il à entendre la vérité ?

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