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42. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6

et ayant recours à une foule de Docteurs accommodants, ils fermeront l’oreille à la vérité pour ne la plus ouvrir qu’à de vaines fables et à des contes. »Ibid. 4. 3.

43. (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508

Les Scènes étaient dressées selon le sujet et argument des fables.

44. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Les fables d’Isis & de Sérapis peuvent faire regarder l’Egypte comme le berceau de la Romancie. On peut dire que c’est de l’Egypte que presque tous les Peuples anciens ont reçu la coutume de charger de fables leurs Histoires & leur Religion. […] Cecrops transporta de l’Egypte le même goût d’invention ; & la Grece, qui fut appellée la Patrie des Dieux ; pouvoit aussi être nommée la Patrie des fables & du mensonge. […] Les Fables Milésiennes, les Amours de Daphnis & de Cloé, qui pénétrerent à Rome avec les dépouilles de la Grece, y inspirerent aussi le goût des fictions qu’on n’y avoit connues jusqu’alors que pour ce qui concernoit la Religion. […] Il y a des épisodes où le mélange de la Fable & de la Religion présente des impiétés révoltantes.

45. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190

Notre siècle s'attachant à des fables e à de vains amusements, ne prostitue pas seulement les oreilles et le cœur à la vanité ; mais il flatte aussi son oisiveté par les plaisirs des yeux et des oreilles ; et il allume le feu de l'impureté cherchant de toutes parts ce qui est propre à entretenir les vices.

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