Voici les paroles de Tertullien. « Omnia a Deo instituta et homini attributa, sicut praedicamus, et utique bona, ut omnia boni autoris ; inter haec deputari universa ista ex quibus spectacula instruuntur, equum, verbi gratia, et leonem et vires corporis et vocis suavitates. […] Que si Elie est monté sur un chariot, ce n’a pas été pour courir dans un Cirque ; que si David a dansé devant l’Arche, ce n’a pas été avec des mouvements lascifs, et que c’est par l’artifice du Démon que ces exemples tout saints qu’ils sont, leur deviennent défendus par le scandale qu’ils en prennent mal à propos. « Diabolo artifice ex sanctis in illicita mutata sunt. […] 20 » Enfin le troisième Jeu que l’on doit éviter, est celui que le Démon suggère, où l’on fait de sales représentations comme celles des Comédiens. « Tertius ludus procedens ex diabolica suggestione, est ludus ubi fiunt turpes repraesentationes, ut mimorum. […] Ou ils ne se souviennent pas de leurs péchés, ou le grand nombre les étourdit, ou ils ne se croient pas coupables par le peu d’horreur qu’ils ont pour le péché ; leur aveuglement fait leur tranquillité, comme dit Saint Augustin, « ex coecitate securitas », une poutre leur paraît un fétu. […] Ne confondez pas les infamies, il y en a sans doute de plusieurs sortes, et qui viennent de plusieurs endroits ; mais il n’y en a pas de plus noire ni de plus durable que celle qui vient de la corruption du cœur répandue dans nos actions, que les Canonistes appellent « ex delicto ».
Hoc si semper nesciat, nunquam ex hoc erit adultera.
Paulus : Omnis sermo malus ex ore vestro non procedet.
Post noctium crebras vigilias, post lachrymas quas mihi præteritorum recordatio peccatorum, ex imis visceribus eruebat, Plautus sumebatur in manibus.