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31. (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329

De sorte que lorsqu'elle s'y abandonne, il faut que ce soit en s'aveuglant elle-même, en perdant le souvenir de ses dangers, et en étouffant ainsi cette disposition par laquelle le saint Esprit entre dans le cœur, et qu'il y entretient tant qu'il y demeure.

32. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

En un mot, les Poètes les plus sérieux qui n’écrivent pas des choses saintes, entretiennent ou l’orgueil ou la sensualité. […] En lui montrant les deux cavités du cœur, on lui fera comprendre comment par le moyen des veines et des artères qui y aboutissent, le sang passe d’une cavité dans l’autre ; et comment se fait cette circulation merveilleuse qui entretient la vie de l’animal. […] Qu’on n’oublie pas de l’entretenir aussi quelquefois de la nature des parties qui composent le monde, et de l’ordre et des rapports qu’elles ont entre elles.

33. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456

Que si l'on considère que toute la vie des Comédiens est occupée dans cet exercice ; qu'ils la passent tout entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à représenter devant des spectateurs l'image de quelque vice ; qu'ils n'ont presque autre chose dans l'esprit que ces folies: on verra facilement qu'il est impossible d'allier ce métier avec la pureté de notre religion: et ainsi il faut avouer que c'est un métier profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter comme tous les conciles le leur ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par leur présence.

34. (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276

Et ainsi il faut avouer que c'est un emploi profane et indigne d'un Chrétien ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter, comme tous les Conciles l'ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point permis aux autres de contribuer à les entretenir dans une profession contraire au Christianisme, ni de l'autoriser par leur présence.

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