/ 311
75. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296

Le Compositeur, de son côté, doit se lier intimement au Poète ; il a souvent besoin de lui dans le cours de son travail, soit pour entrer davantage dans son idée, soit pour faire retoucher les endroits dont il n’est pas content, parce qu’ils ne se prêtent point à la manière dont il voudrait les moduler.

76. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144

La Comédie fut considérée comme une peinture naïve et plaisante de la vie commune, et la Tragédie, comme un portrait magnifique et sensible de la fortune des Grands ; et ces deux sortes de Poèmes se récitaient plus ou moins sérieusement, selon la qualité des personnages que l'on y représentait ; mais sans danser ni chanter, sinon en quelques endroits où le chant de quelques vers pouvait faire quelque partie agréable et comme nécessaire de la représentation.

77. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92

En quatrième lieu, quand il serait vrai, ce qui n’est pas, que Saint Thomas, à l’endroit que l’on produit de sa Somme, ait voulu parler de la comédie ; soit qu’elle ait été ou n’ait pas été en vogue de son temps, il est constant que le divertissement qu’il approuve doit être revêtu de trois qualités Ibid. art. 2. c.

78. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24

Il faut toujours que les règles de la véritable vertu soient méprisées par quelque endroit pour donner au spectateur le plaisir qu’il cherche.

/ 311