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197. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Au défaut de la nature il semble que l’Art nous tend les bras ; & de-là ne sort-il pas en faveur du Théâtre si non des motifs pressans d’établissement dans tous les endroits où il n’y en a pas, du moins un principe de considération puissante dans ceux où il y en a ? […] Quand il avance de même que ces amusemens conviennent aux mœurs républicaines ; je ne sçais pas par quel endroit ; à moins qu’il n’imagine que les Estaminès, les Cotteries soient le caractére distinctif, & l’expression naturelle de cette belle égalité qui constitue l’esprit républicain. […] L’amusement est pur, parce qu’il est sans étude ; il est vrai, parce qu’il a un ton piquant de variété : il est touchant enfin, parce qu’il nous prend par un endroit sensible, la partie du goût.

198. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Mais, encore une fois, l’Abbé d’Aubignac se trompe dans l’endroit de son Livre que je viens de rapporter ; il faut absolument le penser, le dire & le faire croire.

199. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Bayle, cet écrivain si fameux par les indécences & les impiétés répandues dans ses ouvrages, & si cher aux libertins par ces endroits, Bayle lui-même se moque de ceux qui disent fort sérieusement que Moliere a plus corrigé de défauts à la cour, lui seul, que tous les Prédicateurs ensemble ; & il assure qu’il ne croit nullement que la comédie soit propre à corriger les crimes & les vices de la galanterie criminelle, de l’envie, de la fourberie, de l’avarice, de la vanité, de la vengeance, de l’ambition, &c.

200. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Entre une infinité d’exemples qu’on en peut donner ; vous souvenez-vous d’un endroit des Satires d’HoraceSat. 5 [Horace, satire 5].

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