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52. (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436

Les Conciles de Mayence, de Tours, de Reims, et de Châlon-sur-Saone qui furent tenus l’an 813. défendirent aux Evêques, aux Prêtres et aux autres Ecclésiastiques, d’assister à aucuns de ces spectacles ; à peine de suspension, et d’être mis en pénitence. […] Tous sont renfermés dans celui du mois de Janvier 1560. aux Etats d’Orléans ; il fait défenses à tous Joueurs de farces, « Bateleurs, et autres semblables gens, de jouer les jours de Dimanches et de Fêtes, aux heures du Service divin ; de se vêtir d’habits Ecclésiastiques, et de jouer des choses dissolues, ou de mauvais exemple ; à peine de prison, et de punition corporelle : il fait aussi défenses à tous Juges de leur donner permission de jouer que sous ces conditions. » Ces mêmes défenses furent réitérées par Arrêt du Parlement du 15.

53. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 9. SIECLE. » p. 185

Si un Evêque, ou un Ecclésiastique assistent aux Spectacles du Théâtre, qu'on leur interdise la fonction de leur ministère pendant trois ans, et qu'on les enferme dans un Monastère.

54. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. […] Le caractere des italiens, l’affluence des étrangers, la foiblesse d’un gouvernement ecclésiastique, qui change si souvent, les multiplient à l’infini. […] Les ecclésiastiques feroient mieux de dire leur Bréviaire, que de composer des comédies. […] Tels sont l’Histoire des Flagellans, Traité de l’habit court des Ecclésiastiques, des libertés impudiques, où il prouve que ce sont des péchés mortels : ce qui est très-vrai. […] Ces loix étoient communes à tous les ordres religieux, & à toutes les communautés ecclésiastiques.

55. (1825) Des comédiens et du clergé « Dédicace » pp. -

  Messieurs, Un préjugé détestable, et réprouvé par tous les hommes de bien, jette de la défaveur sur une profession que notre législation et l’autorité de nos rois n’ont cessé de protéger et d’honorer ; je crois satisfaire au vœu du public en fournissant, sur cette matière, tout ce que les lois civiles et ecclésiastiques ont de plus prépondérant pour fixer le jugement des hommes.

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