Nous avons montré dans les Chapitres précédents, quels sont les maux qui accompagnent la danse, suivant le sentiment des Docteurs, même des derniers siècles. […] « Avertissez incessamment vos voisins et vos proches, dit ce saint Docteur, de s’appliquer toujours aux bonnes œuvres, et de ne s’entretenir que de discours honnêtes et Chrétiens dans leurs conversations, de peur qu’en détractant, et parlant mal de leur prochain, et dansant les jours des Fêtes des Saints, ou en chantant des chansons impudiques, ou indécentes, ils ne blessent leur conscience par ces dérèglements.
St Thomas, le plus célèbre de vos docteurs, que vous avez surnommé l’ange de l’école à cause de l’excellence de sa doctrine et de la pureté de ses mœurs, s’exprime ainsi : « Le divertissement étant quelque fois nécessaire à l’entretien de la vie humaine, l’art des comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints que Saint-Paphnuce eut révélation qu’un comédien jouirait avec lui dans le ciel du même degré de gloire que lui. » Saint Antoinen s’exprime encore plus clairement.
Thomas, six autres docteurs illustres et modernes de l’ordre des Prêcheursq, qui pour être tous conformes et avoir suivi presque le texte du précédent, je ne coterair que selon les lieux où ils en ont traité. […] Ce sont ceux qui contre l’opinion de nos docteurs fantastiques, et suivant celle de S.
C’est une illusion semblable à celle de certains docteurs qui rapportent les canons par où l’usure est défendue aux ecclésiastiques, comme s’ils portaient une permission au reste des chrétiens de l’exercer.