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2. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du Docteur, dont on a inséré l’approbation dans une Edition des Œuvres de D.P. […] Le but de l’Auteur dans cette controverse est de réfuter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévère, qui attaque des Docteurs relâchés, ou plutôt leur doctrine : car sa censure n’est point une satyre ; il est leur adversaire sans être leur ennemi ; en ruinant leur sentiment, il ne touche ni à leur personne, ni à leur intention. […] Thomas, & de quelques autres Docteurs très-respectables : c’est-là le plus fort de leurs retranchemens. […] En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuvent rien appercevoir qui les alarme : ils ont anathématisé tout Théâtre, toute assemblée, qui pourroit donner la plus légère atteinte aux bonnes mœurs. […] Toute cette doctrine est ici solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs, & des Conciles.

3. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Quelle confiance peut-on prendre dans le suffrage du Docteur, dont on a inséré l’approbation dans une Edition des Œuvres de D. […] Le but de l’Auteur dans cette controverse est de réfuter quelques décisions trop favorables à la Comédie : ainsi c’est un Docteur sévére, qui attaque des Docteurs rélâchés, ou plûtot leur doctrine : car sa censure n’est point une satyre ; il est leur adversaire sans être leur ennemi ; en ruinant leur sentiment, il ne touche ni à leur personne, ni à leur intention. […] Thomas, & de quelques autres Docteurs très-respectables : c’est-là le plus fort de leurs retranchemens. […] En effet ces Docteurs n’ont jamais permis que des spectacles, où la pudeur & la décence Chrétienne ne peuvent rien apercevoir qui les allarme : ils ont anathématisé tout Théâtre, toute assemblée, qui pouroit donner la plus légère atteinte aux bonnes mœurs. […] Toute cette doctrine est ici solidement & formellement appuiée sur l’autorité des Peres, des Docteurs, & des Conciles.

4. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

C’est la regle que donnoit Saint Augustin, & que suit après lui le torrent des Docteurs. […] Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est dans les saints Docteurs ; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’Ecriture. […] Le théâtre est-il donc changé de nos jours, reprenoit un Docteur plus moderne ? […] Non, répond ce Docteur, ils n’y sont pas expressément nommés ; mais toute l’Ecriture ne tend-elle pas à les défendre ? […] Et c’est, Messieurs, sur cette notion même du Christianisme, que je décide après tous les saints Docteurs que le théâtre est criminel en soi.

5. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Savez-vous ce que vous faites, dit ce saint Docteur, quand vous donnez tant d’applaudissemens à ces jeux profanes, où le vice est dépeint avec tant de vives & d’agréables couleurs ? […] On ne peut guéres user de termes plus forts, & c’est un des plus saints Docteurs de l’Eglise qui en a ainsi parlé. […] Je sai quel est l’endroit où vous prétendez que ce saint Docteur est si favorable aux jeux & aux gens de théatre. […] Vous avez jugé à propos de me consulter au sujet d’un comédien qui persévére toujours dans la honte de son art, comme un docteur & un maître qui instruit les autres, non pour les former au bien, mais pour les perdre ; & vous demandez s’il doit communiquer avec nous. […] P. : & le respect que nous devons aux décisions de l’Eglise d’une part, & de l’autre part la considération de tant de Saint Docteurs qui ont parlé avec tant d’horreur de la comédie, nous ébranle étrangement & nous sont trembler pour le salut des comédiens.

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