Je dois même convenir, que cette erreur a esté suffisamment détruite par les sçavants Ecrits qui ont parû ; & je n’aurois pas entrepris d’y rien ajoûter, si je n’avois crû que toutes les fois que l’Eglise se trouve attaquée, elle engage dans sa défense ses Prédicateurs comme ses Ecrivains : y ayant une difference notable entre la parole écrite & la parole animée ; entre une Dissertation, & un Sermon ; & si d’ailleurs mon zele n’estoit honoré de l’approbation du Prélat illustre M. de Harlay, Arch. de Paris.
Combien de dissertations sur ces graves antiquités dans le recueil de ses Mémoires, ouvrage aussi précieux, que tant de contes de Dieux & de Déesses, dont on a tant parlé, & dont on parle sans cesse sur le Théatre !
Un Auteur moderne a fait une longue dissertation à ce sujet.
de Voltaire se plaint aussi de ce désordre dans la Dissertation qui précede sa Tragédie de Sémiramis. « D’environ quatre cents Tragédies, nous dit-il, qu’on a données au Théatre depuis qu’il est en possession de quelque gloire en France, il n’y en a pas dix ou douze qui ne soient fondées sur une intrigue d’amour. […] M. l’Evêque de la Ravaliere 193 l’a démontré dans une Dissertation donnée en 1729, sous le titre d’Essai de Comparaison entre la Déclamation & la Poésie dramatique.