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103. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44

Ce n’est plus le même homme, continue ce Pere, qu’on avoit traîné par la force : c’est un homme de même trempe que tous ceux qui faisoient la foule dans l’Amphitheâtre, & un digne compagnon de ceux qui l’y avoient mené.

104. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16

Lui opposerez-vous votre Père Ménestrier, qui a été sans doute d’un Avis bien contraire, puisqu’il n’a point eu honte de faire imprimer sous son nom un livre des ballets comme une pièce fort digne d’un Religieux et d’un Jésuite.

105. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

La raison prétendue par laquelle on veut justifier la Comédie d’aujourd’hui, savait qu’elle est épurée de toutes les ordures et de toute l’idolâtrie, qu’y mélaient les anciens, est une raison si faible, qu’elle n’est pas digne du moindre petit Ecolier de Théologie, ni d’un homme tant soit peu versé dans la connaissance de la Morale de Jésus-Christ, et dans celle du cœur de l’homme.

106. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Les Actrices du dix-huitieme siecle sont les dignes héritieres de celles du quatrieme ; Paris vaut bien Constantinople : les sentimens, les œuvres se transmettent de main en main. […] Un regard suffit au jugement de Dieu pour rendre aussi digne de châtiment que si on avoit commis le crime : Qui viderit, jam machatus est. […] Je n’en conteste point la possibilité, j’en loue la perfection ; on le doit à Dieu, si digne & seul digne d’être aimé pour lui-même.

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