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102. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141

Les mœurs qu’on voit au nouveau Théâtre sont différentes de celles des autres Spectacles.

103. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347

On doit conclure encore, après avoir lu cet Ouvrage avec attention, qu’il peut être utile aux Poètes & aux Musiciens des différens Spectacles, qui de nos jours semblent trop souvent vouloir négliger les règles, en cherchant à se distinguer par des nouveautés singulières, sans songer qu’ils s’écartent alors de ce qui plaît réellement ; puisque les règles ne sont établies que d’après ce qui charme généralement les hommes éclairés.

104. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60

à faire tant de différents personnages lui paraissait introduire dans la vie humaine un caractère de légèreté indigne d’un homme, et directement opposé à la simplicité des mœurs.

105. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Hercule, pour plaire à Omphale, dépouille la peau de lion, & s’habille en petit maître ; il fit plus, il s’habilla en femme, se mêla avec les femmes de la Princesse, prit la quenouille & le fuseau, & fila avec elles, fort mal-adroitement à la vérité, le fuseau est bien différent de la massue qu’il avoit accoutumé de porter, mais plus malheureusement encore pour sa gloire. […] L’Abbé de V. se défend d’avoir travaillé avec Favard ; il peut avoir raison, leur style est fort différent ; mais qu’on ne s’y trompe point, ce n’est pas à raison de l’indécence frappante qu’un Ecclésiastique compose & fasse jouer des comédies. […] La danse & les pantomimes sont deux arts fort différens, & très-séparables. […] On ne connoissoit que très imparfaitement les différentes parties de la musique, pour former des consonnances & une harmonie réglée, ni les regards, les vis-à-vis de la danse pour faire la symmétrie des pas & des figures ; tout se réduisoit à l’unisson. […] De là elle passoit au public à qui on l’abandonnoit ; & on ne manquoit pas le même jour de l’aller jouer dans les places publiques dans différens quartiers de la ville.

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