Une infinité d’Ecclésiastiques de tous les rangs, depuis la premiere Dignité jusqu’au dernier Bedeau, ose y paroître couvert de poudre, & même monter à l’Autel, quoique le nombre de ceux qui y montent soit petit, un Prêtre curieux de sa parure, a peu de goût pour célébrer la sainte Messe, & il fait bien.
Idolâtre amans de charognes pompeuses, Qu’enchantent par leur chant, ces Syrenes trompeuses, Dites l’adieu dernier à ces belles poupées, Si bien pour votre mal ou malheur équipées, Dont les masques gluans, & distillés appas, Nous font voir justement ce qu’elles ne sont pas.
Ces objets n’excitent dans l’ame que des mouvemens doux & tranquilles qui ne portent à aucun péché, & ne favorisent aucune passion, ils invitent même à louer, à aimer, à admirer un Dieu dont ils peignent les perfections, mais les beautés théatrales, vanités des vanités, pompe du monde, attraits de la chair, cette musique efféminée, ces paroles tendres, ces intrigues galantés, ces nudités, ces gestes, ce fard, ce luxe ne viennent que du vice, ne portent qu’au vice, n’entretiennent que les passions les plus criminelles, & ne peuvent que conduire au dernier crime.
Tout parle à l’homme de son dernier moment ; les maladies, les infirmités, les besoins, les foiblesses, les rides, les cheveux blancs, il en porte par-tout les traits lugubres & ineffaçables.