Le théâtre n’est que plus dangereux, on n’y trouve que les attraits de la volupté. […] Peste encore plus sensible et plus dangereuse, qui fait périr, non les corps, mais les mœurs : « Astutia spirituum nefandorum pestilentiam longè gravierem (le théâtre) qua plurimum gaudet non corporibus, sed moribus curavit immittere, et delicata sub intravit insania. » (L.
Plus on tolére ces vices sous une image de grandeur & de générosité, plus les impressions qu’ils font dans l’esprit sont dangereuses.
Et pour cette cause étant réprouvé de Dieu, souverain plaisir, il a été fait malheureux, quels il tâche faire tous ceux qui se laissent abuser par ses maudites suggestions ès plaisirs mondains et charnels toujours dangereux, mais principalement pernicieux, les jours des fêtes, quand la délectation de l’âme avec Dieu son époux, doit prévaloir les voluptés corporelles cessantes, le corps et l’esprit ne pouvant aisément se réjouir ensemble.
Mais il est nécessaire de combattre en cet endroit la manière d’interpréter ces Canons, et les opinions relâchées des Casuistes, qui en ont voulu altérer le véritable sens par des gloses dangereuses : car de ce que les Canons en défendant la danse, et toute sorte de spectacles les jours des Fêtes, font mention du temps des divins Offices ; quelques-uns ont pris occasion de dire, que cette prohibition de la danse, et des autres divertissements mondains, n’a été faite qu’en considération des Offices divins ; et ainsi, qu’il est permis aux fidèles de danser en tout autre temps que celui des Offices ; et c’est le sentiment d’Angélus.