Il aurait perdu pour lui-même ce recueillement, cette modestie, cette gravité, ces mœurs édifiantes, aussi importantes pour lui que pour les autres, sans lesquelles on détruit d’une main ce qu’on bâtit de l’autre.
Il a fréquenté les spectacles dans un temps où l’idolâtrie détruite par Constantin et ses enfants, ne régnait plus sur le théâtre, et où leurs lois chrétiennes en avait réformé les abus et les scandales ; dans ces temps, où les Magistrats Chrétiens qui donnaient ces jeux ou y présidaient, et par vertu, et par intérêt, pour ne pas déplaire à leur Prince, n’auraient pas souffert ces indécences prétendues, dont on veut se faire une excuse pour sauver nos comédies, et que même les Païens n’y souffraient guère ; dans ces temps en un mot, où le spectacle était tel qu’il est parmi nous.
Ces plaisirs dangereux amollissent notre vertu, la détruisent insensiblement, et ouvrent notre âme à tout le cortège du vice et du dérèglement.
Je sais qu’ils ont fait les plus sinceres tentatives pour le détruire, & que leurs bonnes intentions furent alors toujours traversées.