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372. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Paul nous défend les discours frivoles, les paroles de bouffonnerie ; mais c’est ce qui fait la matiere des divertissemens dramatiques ; & ce qui est le plus intolérable, c’est que si un Acteur prononce quelque parole impie ou licencieuse, c’est alors qu’on rit aux éclats, & qu’on est le plus satisfait.

373. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Monsieur Dacier la défend de son mieux contre les Antagonistes qu’elle avait de son tems.

374. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

A l’exemple du Duc de Parme, ce sera une pépiniere féconde, où il croîtra toujours des jeunes arbres, ou si l’on veut un noviciat, moins dévot il est vrai, que ceux des Capucins, mais absolument nécessaire à la grande œuvre qu’ils ont entreprise : je ne désespere pas qu’on ne la mette sur l’état des villes, & que quelque jour on ne bâtisse, aux frais du public, dans les grandes villes, un Collége Royal de comédie, qui réussira mieux que les autres ; tout cela nous annonce que les Canons qui défendent l’assistance à la comédie, & qui excommunient les comédiens, ne sont plus comptés pour rien ; déjà dans le Duché de Parme & de Plaisance ils sont régardés comme la Bulle in Cœna Domini, qui n’y a plus lieu depuis deux ans ; aussi les affaires avec le St. […] Quelques Papes ont été plus vicieux, comme Alexandre VI, un de ses prédécesseurs, aucun n’a approché de son luxe & de son faste ; ce défaut dont on ne se défend pas, dont on se fait gloire, que le public se fait honneur d’imiter, fut-il exempt de vice grossier, ce qui n’arrive jamais, est plus nuisible au bon gouvernement, que le vice même qu’on cache, qu’on punit dans les autres, & qu’on n’affecte pas d’imiter.

375. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Pour se mieux défendre, il trouva moyen de former une ligue avec ses condisciples, pour chasser à coups de pierres tous les libertins, toutes les femmes assez hardies pour rendre des pieges a son innocence. […] Dans la proscription des images, ce n’est plus le vain prétexte, que Dieu défend d’adorer les idoles, dont on se servoit autrefois, c’est une horreur décidée de tout ce qui sert à la piété.

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