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261. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

En effet Jésus-Christ nous déclare dans l’Evangile, que toute la Loi et les Prophètes sont renfermés dans ces deux Commandements. « Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de toutes vos forces, et le prochain comme vous-même. » Mais quel amour pense-t-on que l’Ecriture veut qu’on ait pour soi et pour son prochain ; c’est certainement un amour bien différent de celui que la Comédie inspire.

262. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Tenter d’imposer silence à ceux de ses orateurs qui sont plus spécialement chargés d’annoncer ses préceptes divins, qu’est-ce donc autre chose que se déclarer traître à la patrie ? […] Car, qui pouvait ne pas accabler d’un souverain mépris, des hommes qui, dans l’oubli de toute justice et de toute pudeur, avaient eu le front d’attaquer Socrate en plein théâtre, de le couvrir de ridicule et d’opprobre dans la trop fameuse et trop funeste comédie des Nuées, de démentir impudemment jusqu’à la foi de l’oracle qui l’avait déclaré le plus sage des Grecs, enfin de le livrer, pour ainsi dire, aux mains de ses aveugles bourreaux, dont l’assassinat judiciaire dut à jamais flétrir le théâtre, et avertir la postérité du danger réel de son influence : tant la vérité de ces maximes est incontestable. […] Mais à l’homme superbe, à l’injuste oppresseur, Au riche impitoyable, au cruel ravisseur, Déclarait-il la guerre ?

263. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

L’Auteur du Mercure, Voltairiste déclaré, fait l’éloge de son ami, qu’il met sans façon au dessus d’Eschile, & il n’a pas tort.

264. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Sa fille fut déclarée batarde, & née d’adultere, & un jeune frere d’Henri, nommé Alphonse, fut couronné Roi à la place de celui que son impuissance rendoit, dit-on, incapable du trône.

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