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69. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344

D’ailleurs, elle est beaucoup plus propre à représenter tout ce qui a du mouvement, tout ce qui est susceptible de quelque bruit, que les agitations de notre âme.

70. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

D’ailleurs la conduite d’un comédien est bien plus opposée au salut, toutes choses égales, que celle d’un auteur dramatique : ses jours se passent dans la dissipation, dans l’oubli du christianisme, et parmi les objets de séduction qui se succèdent les uns aux autres.

71. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

Si une fois le Théâtre était amené à ce point de perfection, qui ne manquerait pas à la fin de réunir tous les suffrages, l’inconvénient même des femmes, ou cesserait entièrement, ou serait considérablement diminué ; les bonnes mœurs, qui règneraient dans toutes les Pièces, n’instruiraient pas moins les Actrices que les Spectateurs ; et d’ailleurs on pourrait encore conserver les femmes, en prenant les précautions que l’on trouvera dans la Méthode de la Réformation, que je donnerai à la suite de ce Traité.

72. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Cette différence de conduite dans les confesseurs dépend souvent du défaut de sincérité dans les pénitents ; d’ailleurs le confesseur est juge du danger que court son pénitent dans telle occasion donnée. […] D’ailleurs, est-il jamais permis de s’exposer à l’occasion de péché mortel, de soutenir les comédiens, de scandaliser le prochain, pour trouver compagnie ou pour la musique ? […] D’ailleurs que j’aille, ou que je n’aille point, les spectacles n’en iront pas moins leur train ; et là-dessus cette personne se tranquillise sur sa démarche, qu’elle considère comme un devoir de société. […] D’ailleurs quand cette passion serait traitée avec plus de réserve sur le théâtre, il n’y aurait pas moins d’inconvénient, et si j’ose le dire, moins de cruauté à leur donner sur une matière si délicate, des leçons prématurées et infiniment dangereuses, et à leur faire courir le risque de perdre leur innocence avant même qu’ils sachent quel en est le prix, et combien cette perte est affreuse et irréparable ; mais les parents s’intéresseront-ils à conserver cette vertu, s’ils n’en connaissent pas eux-mêmes l’excellence ?

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