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206. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Tout le choque, tout lui déplaît, tout est criminel auprès de lui.

207. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

C’est un grand mal sans doute de voir tant de scélérats faire des rôles d’honnêtes gens : mais y a-t-il rien de plus odieux, de plus choquant et de plus lâche que de voir sur le théâtre celui qui se dit honnête homme, faire le rôle d’un scélérat, et déployer tout son talent pour faire valoir de criminelles maximes ?

208. (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204

Reconnaissez donc, Monsieur, que puisque nos Comédies ressemblent si fort aux vôtres, il faut bien qu’elles ne soient pas si criminelles que vous dites.

209. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

 » Les spectacles sont des amusements criminels, parce que d’après St-François de Sales ces impertinentes récréations réveillent dans l’âme mille sortes de mauvaises affections . […] où il est parlé, tantôt d’un projet d’enlèvement, — tantôt d’une conquête adultère, — d’un duel d’amour — où le Ciel exauce des vœux criminels, où «  le bonheur est dans l’inconstance, » — où dans une romance amoureuse on invoque la Sainte Vierge pour protéger des amours impures ; où l’on apprend à braver le sacrilége ; où une danse voluptueuse de nonnes alarme la pudeur et la religion ; où l’on trouve l’excès, la vengeance et le désespoir de l’amour, et Dieu invoqué au milieu d’impures alarmes ; où enfin après toutes ces intrigues une cathédrale avec le sanctuaire du Dieu trois fois saint est réprésentée ou plutôt profanée sur le théâtre.

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