De combien de crimes celui-là est-il coupable, qui abuse d’une chose qui nous a été donnée de Dieu pour de si admirables effets ? […] conséquence en fut si funeste, que les crimes les plus noirs passaient pour des gentillesses ; pourvu qu’un adultère fut ménagé avec esprit, il avait de l’approbation. […] On en fait comme des boucs d’Anathème, et chacun les charge de fleurs ; on se persuade que le mal qu’on fait à leur prêter l’oreille, retombe sur eux et qu’on peut voir innocemment ce qu’ils ne peuvent représenter sans crime. […] Les défenses n’ont pas été portées seulement contre les joueurs, à qui il n’est point permis de jouer ni en public, ni en particulier ; mais encore contre tous les autres qui s’arrêteraient pour les regarder ; on leur fait un crime d’y assister seulement des yeux. […] Si l’Eglise qui ne peut pécher dans la morale en ce qu’elle ordonne, non plus que dans la Foi, n’a pas voulu faire un crime de toute sorte de chasse, même à ses domestiques qui doivent servir à l’Autel ?
Pourquoi prend-il plaisir ès simulacres et représentations de paillardise et souillure, afin qu’ayant mis bas toute modestie il soit plus hardi à commettre tels crimes ? […] Et combien que telles choses ne fussent point consacrées aux Simulacres et Idoles, si est-ce que les fidèles Chrétiens ne s’y doivent pas trouver : pource que combien qu’elles n’eussent en soi aucun crime, elles ont toutefois en soi une bien grande vanité et fort mal séante à un Chrétien.
« Quod super est date elemosinam. » Dans l’un c’est une folie, dans l’autre une cruauté, partout un crime. […] ) et qui en conclut que ces folles dépenses sont un crime énorme : « Res suas dare Histrionibus vitium immane.
Disons enfin que l’on voit et que l’on sent que cette fille est préparée à épouser le meurtrier de son Père, et que l’Amour qui triomphe de la Nature la va rendre coupable du crime que son Amant vient de commettre.