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185. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

On n’est plus dans un âge qui donne prise à la tentation ; mais on autorise les autres par son exemple, ce sont des infirmes1 dont on accélere la chute ; la crainte de déplaire à Dieu les retenoit encore, un homme de poids qui assiste au Spectacle, suffit pour les rassurer, & dès-lors il attire sur soi les désordres où ceux-ci se laissent entraîner.

186. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

La Comédie-ancienne était une satyre amère de différens particuliers, que l’on nommait sans crainte ; elle alla même jusqu’à se jouer des Dieux.

187. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Le Hèros du Drame revient chez lui ; une terreur panique lui fait croire sa Maison remplie de filoux ; sa crainte se dissipe.

188. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

La comédie est la satyre du genre humain ; & la comédie françoise, qui, par la crainte du bâton, n’ose point nommer les gens, se dédommage en les désignant. […] La plupart des hommes ne pensent point ; ils sont entraînés par la mode, le bruit, l’intérêt, la passion, la crainte.

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