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255. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

et ceux qui dans ces lieux publics vont satisfaire leurs passions, sont-ils moins coupables ?

256. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Ces jeux ne peuvent être ni honnêtement représentés, ni honnêtement regardés ; on ne sait qui des deux est le plus coupable, l’acteur ou le spectateur : « In ludis theatricis rara est gravitas, abest modestia, prompta scurilitas, vanitas, statiloquium, mendacia, verba otiosa, vanæ inspectiones, levitas, libidinosæ tractationes, brevis lætitia, parvum gaudium, magna temporis jactura, puerilis occupatio, spectator vanus, lusor insanus, ludorum qui nec honeste geruntur, nec honeste spectantur, adeo ut ignoremus an sit actor infamior an spectator. » Ce Prélat assurément n’aurait pas fait un titre de noblesse de la qualité de Comédien, comme l’Arlequin de Berlin, et n’aurait pas invité les Magistrats à la comédie.

257. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Sur une terre impie & sous un ciel coupable, Le Chantre des plaisirs pouvoit être excusable. […] *** Jusques à quand veut-on, sous d’imprudentes fables,  Nous cacher un nouvel écueil, Et donnant de beaux noms à des penchans coupables,  Changer le remords en orgueil ?

258. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

de la Jonchere, aussi coupable envers l’Opéra, n’a pas craint d’allumer la foudre : mais l’Académie de Musique, plus indulgente que la Comédie Françoise, n’a ni rejetté la piece, ni excommunié le coupable, ni demandé de réparation, elle a généreusement pardonné tout.

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