Cet Apôtre prétendu ne détruisit l’idolatrie que pour réduire tout au culte du soleil, culte contraire à la vraie religion qui ne connoît qu’un seul Dieu, & à la vraie honnêteté qui rend à l’Etre suprême ce qui lui est dû. […] Pour donner le plaisir de la comparaison & de la surprise, elle ne doit pas plaire, parce qu’elle renferme une infinité de choses peu agréables, froides, puériles, dégoûrantes, étrangeres au sujet, contraires à l’unité de l’action.
Un Evêque, qui étoit d’un sentiment contraire, lui reprocha qu’il y avoit pourtant été. […] Il faut être épris de l’amour jusqu’à l’ivresse, pour ne pas sentir l’obscenité d’une intrigue contraire à la vérité, à la vrai-semblance, au costhume, à l’esprit même de la piece.
C’est Jésus-Christ qui parle, et qui dans l’Evangile de ce jour prononce en deux paroles deux jugements bien contraires ; l’un en faveur des élus, qui nous sont représentés dans ses Apôtres ; et l’autre pour la condamnation des pécheurs, qui composent ce monde qu’il a si hautement réprouvé, et contre lequel il a si souvent fulminé ses anathèmes. […] Excès dans le temps qu’on y emploie, excès dans la dépense qu’on y fait, excès dans l’attachement et l’ardeur avec laquelle on s’y porte, tout cela contraire aux regles de la vraie piété et aux maximes éternelles de la loi de Dieu.
Le sage Solon en pensa autrement ; il voulut voir cette nouveauté, & la jugea tout-à-fait contraire aux bonnes mœurs.