Les habitans de Salenci l’ayant prié en 1766 de conduire la Rosiere à l’église, il s’en fit un honneur. […] Il y a plusieurs années que, pour faire honneur à la Rosiere, les habitans de Salenci prierent leur Seigneur de la conduire à l’église, comme en 1766 ils en prierent M. l’Intendant. […] Il se rendit chez cette vertueuse fille, & la conduisit à l’église, comme un pere mene sa fille à l’autel pour la marier. Dans la suite, la fierté de sa grandeur prétendit que sa vassale vint le chercher dans son château ; les habitans s’y soumirent : la Rosiere avec son cortége alla lui rendre hommage, il daigna la recevoir dans ses appartemens, & lui faire la grace de la conduire.
on oserait lui dire : C’est pour vous, Seigneur, c’est pour l’amour de vous que je vais aux spectacles ; c’est pour vous obéir que je vais rendre hommage au démon, qui préside à ces assemblées ; ce sera votre esprit qui m’y conduira, ce sera vous qui serez le principe de cette action ; c’est par votre croix que vous me l’avez méritée ! […] C’est là où, par des attitudes et des regards plus éloquents que les expressions, on est excité à observer tous les mystères de l’iniquité, et qu’on apprend à conduire habilement toutes les intrigues criminelles ; en sorte que tout ce que la corruption peut inventer pour plaire et séduire y est comme réduit en art.
Ulisse va chez les Lotophages, en Afrique ; il se trouve dans l’île délicieuse de Calipso ; il tombe dans l’antre affreux du cruel Poliphême ; le hazard le conduit chez l’enchanteresse Circé, &c.
Que d’un autre côté, c’est aux prêtres à redoubler de zèle, pour exhorter les comédiens à se bien conduire, et pour leur faire envisager les périls imminents dont ils sont continuellement environnés.