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76. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Les habitans de Salenci l’ayant prié en 1766 de conduire la Rosiere à l’église, il s’en fit un honneur. […] Il y a plusieurs années que, pour faire honneur à la Rosiere, les habitans de Salenci prierent leur Seigneur de la conduire à l’église, comme en 1766 ils en prierent M. l’Intendant. […] Il se rendit chez cette vertueuse fille, & la conduisit à l’église, comme un pere mene sa fille à l’autel pour la marier. Dans la suite, la fierté de sa grandeur prétendit que sa vassale vint le chercher dans son château ; les habitans s’y soumirent : la Rosiere avec son cortége alla lui rendre hommage, il daigna la recevoir dans ses appartemens, & lui faire la grace de la conduire.

77. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132

on oserait lui dire : C’est pour vous, Seigneur, c’est pour l’amour de vous que je vais aux spectacles ; c’est pour vous obéir que je vais rendre hommage au démon, qui préside à ces assemblées ; ce sera votre esprit qui m’y conduira, ce sera vous qui serez le principe de cette action ; c’est par votre croix que vous me l’avez méritée ! […] C’est là où, par des attitudes et des regards plus éloquents que les expressions, on est excité à observer tous les mystères de l’iniquité, et qu’on apprend à conduire habilement toutes les intrigues criminelles ; en sorte que tout ce que la corruption peut inventer pour plaire et séduire y est comme réduit en art.

78. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112

Ulisse va chez les Lotophages, en Afrique ; il se trouve dans l’île délicieuse de Calipso ; il tombe dans l’antre affreux du cruel Poliphême ; le hazard le conduit chez l’enchanteresse Circé, &c.

79. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228

Que d’un autre côté, c’est aux prêtres à redoubler de zèle, pour exhorter les comédiens à se bien conduire, et pour leur faire envisager les périls imminents dont ils sont continuellement environnés.

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