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83. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

La haute faveur de la Cour de Constantinople consiste en ce que l’Empereur la fit condamner dans un Concile ; à quelques imbécilles près qui regardoient leur nombril, cette grande ville, remplie de Palamites ainsi que l’élévation de Grégoire Palamas au siege de Thessalonique en récompense de cette extravagance. […] On agita fort dans un Concile si les femmes étoient des créatures humaines. […] Ce fait est absolument faux ; cette doctrine ne fut jamais enseignée : ni Pape ni Concile n’ont jamais permis de tuer les Rois, même déposés par le Pape. […] Le Concile de Constance, & Martin V, qui le confirma, ont expressément condamné la doctrine abominable de Jean Petit. […] Il porta ses Clémentines en France qu’il n’a jamais quitté, à la tête du Concile de Vienne.

84. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »

Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. page 1.

85. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67

Paul à être fortement attaché à la parole de vérité, c’est-à-dire, à l’Ecriture et à la Tradition qui comprennent toute la doctrine de l’Eglise, telle qu’on la lui a enseignée, non dans l’école de vos Casuistes et de vos Auteurs profanes, mais en méditant l’Ecriture sainte aux pieds de Jésus Christ en s’appliquant à la lecture des Conciles et des Pères, afin qu’il soit capable d’exhorter selon la saine Doctrine, et de convaincre ceux qui s’y opposent ; afin qu’il soit véritablement une lumière du Monde, un Dépositaire et un Juge de la doctrine de l’Eglise et un parfait observateur de ses Canons.

86. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

Toutes ces belles disputes de Musique dans la Grèce, n'ont pour présidents que les Démons ; Enfin tous ces Spectacles qui charment la vue, et qui chatouillent l'ouïe, n'ont point d'autre origine que des Idoles, des Morts ou des Démons : car le Démon subtil, qui sait bien que l'Idolâtrie toute nue fait horreur, il l'a mêlée de plaisir afin qu'elle pût être aimée. » Quand le Concile troisième de Carthage défend à tous les Chrétiens de donner les Spectacles publics, et d'y assister, il est ajouté ; « Parce qu'ils ne doivent point se trouver où sont les blasphémateurs du nom de Dieu. » Et Saint ChrysostomeD. […] Mais sans nous en mêler davantage, l'Orchestre et le Cirque sont maintenant déserts, et tous viennent ici pour chanter les louanges de Dieu. » Les Conciles ont « Scenicis atque histrionibus cæterisque hujusmodi personis vel Apostaticis reversis gratia non negetur. » Concil. […] Et c'est pour cela qu'il a fait dresser des Théâtres dans les Villes où tu te rends coupable en commandant ces Spectacles, en applaudissant à ceux qui les font, et en appuyant et favorisant ces ouvrages du Diable. » Il appelle encore les Jeux de Théâtre des Pompes, des Conciles et des Sociétés diaboliques, et poursuit.

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