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24. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

. — Un grand argument pour vous, c’est le bal donné en 1562, par le concile de Trente, au roi d’Espagne Philippe II. Vous prétendez que j’ai voulu faire des dupes, lorsque j’ai avancé que les pères y avaient dansé ; vous trouvez trop fort de faire danser des vieillards de soixante-dix et quatre-vingt ans, vous comparez avec malice les pères du concile « aux impotens que renferment les hôpitaux des deux hémisphères » et vous croyez triompher en assurant que je n’ai pas la moindre idée de la manière dont les conciles étaient composés. […] Quant au concile de Trente, si des auteurs ont écrit qu’on avait donné un bal à Philippe II, que ce bal fut ouvert par le cardinal Hercule de Mantoue et que les pères y dansèrent avec décence et gravité, c’est qu’ils avaient à ce sujet d’assez bons renseignemens. L’historien de ce concile, Pallavicini, qui, comme vous savez, fut cardinal et Jésuite, rapporte dans son livre onzième, chap. 15, qu’après un repas magnifique, donné par le cardinal de Mantoue, président du concile, dans une salle bâtie exprès, à trois cent pas de la ville, il y eut des divertissemens, des joûtes et des danses. Et ce fait n’est point contesté par son antagoniste fra Paolo, autre historien du même concile.

25. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

La peine est principalement marquée au Concile de Laodicée, et c’est là sans doute où les Pères de ce Concile renvoient. […] [Concile in] Trull[o]. […] Ce Concile en les défendant, renouvelle le Décret du Concile œcuménique de Bâle. […] L’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères le défendent. […] [Concile in] Trull[o].

26. (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198

Nous avons plusieurs témoignages dans les Conciles et assemblées des Evêques, comme elle a défendu ces danses presque en tout temps. L’an 364. sous le Pape Sylvestre dans un Concile tenu à Laodicée, elle les défendit même aux noces. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les appelle des actions infâmes. Un Concile d’Afrique les nomme des actions très méchantes. Il y a huit Conciles de France qui les ont tous rigoureusement défendues, spécialement ès jours de Fêtes et Dimanches.

27. (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427

. ; ils ne doivent avoir avec eux aucune, mais aucune femme, ni servante, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne la raison plausible, pag. 351 et 352 ; les prêtres qui faussent leurs serments envers les souverains et qui attentent à leur vie sont anathématisés par les conciles, pag. 331 ; Henri III reproche au clergé de France de l’avoir fait assassiner, pag. 333* et suiv. […] Conciles d’Elvire et d’Arles qui excommunient les histrions, pantomimes, gens de cirque, farceurs et bateleurs, pag. 66, 127 : Confreres de la passion, comédiens du troisième âge, voyez pèlerins. […] Excommunication prononcée par les conciles d’Elvire et d’Arles, contre les gens de cirque et de théâtre, les pantomimes, farceurs, histrions et bateleurs, pag. 66 ; ne peut plus être appliquée aux comédiens du troisième âge, pag. 131 et suiv. ; ils ne sont pas excommuniés dénoncés, pag. 182. Excommunications contre les fidèles qui enfreignent les canons des saints conciles ; diverses catégories, pag. 154. […] Histrions, gens de cirque, pantomimes, bateleurs et farceurs, pag. 65 ; excommuniés par les conciles d’Elvire et d’Arles, pag. 66 ; proscrits par la législation de Charlemagne, pag. 69 et 75.

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