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241. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Mais, persuadé que les vertus & les talens sont la vraie noblesse, & qu’on ne fait tant valoir ses titres que pour suppléer au défaut de mérite, je ne puis comprendre les contradictions des amateurs du théatre continuellement entétés de noblesse, qui la mettent au-dessus de tout, & qui cependant traitent avec tant de considération, & comblent de présens & d’éloges les suppôts de la scène, qui ne sont la plupart que peuple.

242. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Il n’y a point de sage gouverneur qui laissât tenir à ses élèves ou leur permît d’entendre de pareil entretien, et je ne puis comprendre qu’on laisse aller les jeunes gens à la comédie quand on a quelque soin de leur éducation.

243. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Au reste, je ne comprends pas à quel dessein l’on va fouiller dans les tombeaux des Poètes anciens et troubler leurs mânes impurs ; si ce n’est pour faire revivre les impudicités du Paganisme et pour empoisonner les vivants par la corruption des morts.

244. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Les esprits de ceux qui sont du dernier ordre & des plus basses conditions d’un état, ont si peu de commerce avec les belles connaissances, que les maximes les plus générales de la morale leur sont absolument inutiles ; c’est en vain qu’on les veut porter à la Vertu par un discours soûtenu de raisons & d’autorités ; ils ne peuvent comprendre les unes, & ne veulent pas déférer aux autres, &c.… Toutes ces vérités de la sagesse sont des lumières trop vives pour la faiblesse de leurs yeux. […] « Les Anciens distinguaient deux sortes d’Acteurs : les Mimes ou Bateleurs, & les Comédiens dont le nom comprend maintenant ceux qui jouaient les Comédies & les Tragédies ; & comme ces deux sortes de gens étaient différens aux choses qu’ils représentaient, en la manière de représenter, aux lieux où ils jouaient & aux habits qu’ils portaient, ainsi qu’on le peut prouver aisément, ils furent aussi traités différemment.

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