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185. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

C’est au Gouvernement seul d’anéantir cet état humiliant, par des loix que lui suggéreront sa sagesse & l’examen : mais le particulier, qui peut donner, & qui refuse a son semblable un morceau de pain, ou l’équivalent, est un monstre à étouffer : il répond des meurtres, des vols, que commettra le pauvre au desespoir… Aussi l’inégalité est trop grande parmi nous : on ne voit que des fortunes immenses, qui multiplient les indigences extrêmes, & les crimes qui en sont la suite. […] Ma sœur, n’avez-vous pas remarqué, qu’il est très-agréable pour l’amour-propre, de se disculper par l’instigation de l’Esprit-rebelle, des fautes que l’intérêt ou la fragilité nous ont fait commettre ? […] Qu’on aime véritablement, & l’amour ne fera jamais commettre de fautes qui blessent la conscience ou l’honneur. […] Des Comédiens sans doute seraient moins dangereux que ces scélérats, qui, outre les talens que je viens de citer, volent encore sur les grands chemins, & commettent des crimes de toute espèce.

186. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

L’Église est si persuadée des péchés de l’odorat que dans le premier & dernier Sacrement qu’elle administre aux Fidèles, le Baptême & l’Extrême-Onction, elle fait sur les narines comme sur les yeux, les oreilles & la bouche une onction & une prière particulière pour demander à Dieu la grâce de préserver ses enfans des péchés qu’ils pourroient commettre par l’odorat, & de pardonner aux mourans ceux qu’ils pourroient avoir commis.

187. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Elle n’agit pas moins en fille perdue, en fille de théatre : Le temps presse, il fait nuit ; allons sans crainte aucune, A la foi d’un amant commettre ma fortune.

188. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

On les fait paroître sur la scène au moment précis où après bien des préludes licencieux ils vont derriere la toile commettre le crime, & chantent ensemble en y allant : Livrons notre ame aux transports les plus doux, aimons-nous à jamais.

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