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2. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1

Où l’on fait l’Histoire des Jeux de Théâtre et autres divertissements comiques, et des sentiments des Docteurs de l’Eglise sur cette matière. […] Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis l’Empereur Auguste, jusqu’à la conversion de Constantin. […] Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la conversion de Constantin jusqu’à l’Empereur Honorius. […] Histoire des Jeux de Théâtre et des autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés depuis la démolition des Temples au cinquième siècle jusqu’au temps de Justinien. […] Contenant l’Histoire des Jeux de Théâtre, et autres divertissements Comiques soufferts ou condamnés, depuis l’extinction de l’Idolâtrie dans l’Empire, jusqu’à la naissance des Scholastiques.

3. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Il faut voir maintenant si les ouvrages de nos Auteurs comiques se ressentent de ce faux raisonnement, & si je ne leur suppose pas ici une pensée qu’ils n’ont jamais eue. […] Car outre que l’examen de tous les Auteurs comiques me jetteroit dans une discussion qui n’auroit point de bornes, c’est que Moliere est sans contredit, le Poëte qui a le plus illustré la scène comique ; ceux qui ont travaillé dans le même genre, bien loin de l’avoir surpassé, ne l’ont imité que de très-loin. C’est pourquoi ce qui fera preuve par rapport à Moliere, le fera à plus forte raison, par rapport aux autres Auteurs comiques qui l’ont tous pris pour leur modele. […] J’avois dessein d’examiner encore quelques autres Auteurs comiques ; mais je pense que l’examen du Tartuffe a donné à mon opinion toute la certitude dont elle est susceptible. […] J’ai examiné ensuite si nos Auteurs comiques avoient travaillé suivant le but de la Comédie : il ne me reste donc plus qu’à rechercher s’il n’y a pas parmi nous quelques obstacles qui s’opposent à la perfection de la Comédie.

4. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13

Des différentes sortes de Pièces comiques. […] On a donné le nom de Comique Larmoyant aux Drames de M. de la Chaussée, où l’on ne voit agir ni des Hèros, ni des Rois, mais seulement des Seigneurs de la Cour. […] Enfin, la pluspart de nos Auteurs comiques ont cherchés en tout tems à réunir les deux genres. […] Réfléxions sur le mélange qu’on se permet du Sérieux & du Comique. […] Si l’on fait rire les Spectateurs d’une action sérieuse & comique, ne serait-ce pas que ce qui doit les affliger n’est pas assez fortement traité ?

5. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20

L e nouveau Théâtre nous offre pareillement plusieurs genres de comiques, les uns plus relevés, ou moins bas que les autres : aussi s’étonnera-t-on sûrement que dans le cours de cet ouvrage j’aie quelquefois nommé le Théâtre moderne Opéra-Bouffon, & que j’aie désigné aussi quelquefois ses Drames en général par la même épithète. […] Le haut comique, où l’on voit un caractère relevé, tels que le Misantrope, le Dissipateur ; & le comique ordinaire, qui peint en se jouant les moindres ridicules, tels que le Malade imaginaire, Turcaret ? […] Le Drame chantant & comique dont le genre est un peu relevé, dans lequel on introduit des choses, de la délicatesse dans l’expression & dans les Personnages, un Dialogue passable, d’une certaine étendue ; mérite d’être décoré du titre de Comédie-mêlée-d’Ariettes. […] Ces Messieurs appellent leurs Pièces comme il leur vient en fantaisie, sans considérer que le genre de l’Ouvrage doit le faire nommer ou comique ou bouffon.

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