Les Spectacles de notre siécle n’ont rien de commun avec ceux des Payens où le danger de l’idolâtrie étoit évident ; alors on sacrifioit aux Idoles, avant la représentation, on voyoit sur le Théâtre des combats de Gladiateurs. […] Je l’ai vaincu, Princesse, & le Dieu des Combats M’y favorisoit moins que vos divins appas ; Ils conduisoient mes pas, ils enfloient mon courage.
Au reste je ne combats plus dans ma Réfutation celui qui a désavoué la Lettre avec édification du Public ; mais celui qui en est le véritable Auteur, et non pas tant l’Auteur même que les raisons dont il se sert pour soutenir une si méchante cause.
Si l’Histoire nous apprend qu’une seule femme (Phrénice) pût assister dans les Jeux Olimpiques, aux combats de la Lutte, ce fut par un privilége spécial, & pour la récompenser d’y avoir conduit elle-même son fils Euclée. […] Il est certain que les combats de Gladiateurs produsoient ce double effet ; la moitié des spectateurs y frissonnoit d’horreur. […] Ces combats sanglans étoient donc un remède contre eux-mêmes.
Les trois premiers sont les Chasses Combats, oujeux du Cirque, de l’Amphiteatre, du Theatre : Les derniers les Naumachies & les Triomphes.