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167. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Ils ont soutenu avec force qu’elle corrompait les mœurs, & causait des désordres infinis. […] Le Philosophe Scyte, peut-être plus raisonnable que les sept Sages de la Grèce ensemble, conçut peu d’estime pour la Superbe Athènes, dont la renommée publiait tant de merveilles ; il prédit aux Grecs, en retournant dans sa patrie, que le luxe & la musique causeraient un jour la ruine de leur République.

168. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

C’est la Reconnoissance qui fait le Sujet, au lieu que la Reconnoissance doit naître du Sujet & causer la Péripétie. […] Elles ne sont jamais non plus comptées par la voix publique, parmi les bonnes : mais le Spectateur, quand même il est instruit de leurs défauts, les leur pardonne, en faveur du plaisir qu’elles lui causent quelquefois dans la chaleur de la Représentation.

169. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

quel déplaisir vous ai-je donc causé pour que vous priiez en ma présence ?  […] Imitateurs du Géant incirconcis, quel ravage ne causeraient-ils pas dans Israël, si la grandeur de leur stature répondait à celle de leur malice ?

170. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Le partage d’une succession a mis plus d’une fois les héritiers aux prises : plus d’un aîné a fait périr son cadet pour être seul héritier : la jalousie a fait empoisonner plus d’un mortel qui avait eu la préférence sur son rival : l’entêtement d’une opinion erronée a causé la désunion d’une partie des membres de l’Eglise. […] Le vin rendit Lot incestueux. … … … J’aurais trop d’avantage à poursuivre ; mes cheveux se hérissent d’effroi, en rappellant à ma mémoire les crimes affreux de nos Pères, causés par le seul excès du vin. […] Tant que ce Roi vécut, ils jouirent sous sa protection d’un entier repos, & travaillèrent avec tant de succès à l’établissement de leur Ville, que lorsqu’il mourut, ils se virent en état de causer de la jalousie à leurs voisins, ce qui leur attira plusieurs guerres qu’ils terminèrent heureusement. […] Après avoir resté quelque temps encore à rire & à causer sur la place, il fallut se séparer, chacun se retira paisiblement avec sa famille, & voilà comme ces aimables femmes ramenèrent leurs maris, non pas en troublant leurs plaisirs, mais en allant les partager.

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