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121. (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504

Du contenu desquelles Vous mandons et enjoignons de faire jouir l’Exposant ou ses ayants causes pleinement et paisiblement, sans souffrir qu’il leur soit fait aucun trouble ou empêchements.

122. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

C’est cette unité de genre, que nous avons adoptée, qui paraît être la principale cause de la perfection que le Drame a déjà acquise parmi nous, & qu’on peut porter beaucoup plus loin. […] Pour remédier au mal, recherchons-en les véritables causes. […] La première & la plus efficace des réformes sans doute, serait celle des mœurs : mais on sent qu’ici, leur corruption est tout à-la-fois la cause & l’effet : le Théâtre réformé peut, lentement, contribuer à les épurer ; mais les mœurs épurées réformeraient, en un jour, le Théâtre, les Pièces & les Acteurs. […] Les injustes censures qui avilissent l’art de la déclamation, sous de frivoles prétextes qui cachent le véritable, sont une nouvelle cause de la dépravation des mœurs, parmi les jeunes gens des deux sexes qui se destinent au Théâtre.

123. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Mais la chûte de cet Empire préparée peut-être par cette cause, n’a-t-elle pas bien vengé les bonnes mœursa ? […] Le Prélat s’éleve contre les chants passionnés de Lulli, contre les dangers de représenter, même l’amour légitime à cause des circonstances qui l’accompagnent, contre les scandales mêlés aux représentations du Théâtre ; il ramene à son opinion les Peres, les Philosophes anciens, Platon, & même le Philosophe Grec ; enfin il combat la Comédie par la vie sérieuse que commande l’esprit de la Religion.

124. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

Primo, le Théâtre est à votre avis l’école des passions, secundo, les Dames Françaises ont les mœurs des Vivandières et sont cause du peu de cas que l’on fait à Paris de la vertu. […] Je n’ai pas assurément pour plaider la cause de la vérité les avantages dont vous abusez pour établir vos erreurs ; mais son éclat suppléera à l’insuffisance de ma plume.

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