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72. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

tant d’anecdotes scandaleuses capables de faire frémir tout Citoyen fidèle & tout sujet soumis  ? […] Mais de quelle amitié sont capables des hommes dont la langue est un glaive tranchant (Ps. 56. v. 6.) […] ) un pas, une œillade de chacune de ses infames complices, porte une étincelle seule capable d’allumer deux mille torches ardentes de la passion aveugle pour le malheur de tous ses Spectateurs : Qui pourra donc calculer le nombre de ses forfaits ? […] ) comme un objet digne de notre adoration & capable de nous consoler du malheur d’être , subit la peine de sa témérité ; le pantalon qui l’exerce & le réalise à nos yeux, échapperoit-il au glaive de la Justice ? […] Quels coups de foudre capables d’écraser nos Théâtres sur lesquels (p. 3.)

73. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

En voici un tiré de l’Epître de Saint Cyprien à Donat : « C’est là, dit-il, qu’on apprend les adultères en les voyant représenter, et que par la contagion d’un mal publiquement autorisé une Dame qui était chaste quand elle est entrée au spectacle, en revient impudique et corrompue ; car combien le geste et l’action du Comédien sont-ils capables de souiller le cœur, d’inspirer la débauche, de nourrir les vices et le libertinage ? […] n’est-ce pas là que s’allume une passion que la vue et les regards enflamment de plus en plus ; car chacun y voit de quoi il est capable, chacun approuve et désire de faire ce qu’il voit devant ses yeux, il n’y a personne qui ne sorte de là tout en feu ; je n’en excepte ni les enfants à qui on ne devrait pas donner ces leçons prématurées, ni les vieillards, que la seule bienséance devrait détourner de semblables désordres.

74. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253

Je sais tout : mais les circonstances peuvent seules me guider… Adelaïde, je me sens une résolution, dont je ne me serais guères crue capable : si quelquefois j’hésite ; si je me sens intimidée, je regarde mon fils, & la force me revient.

75. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57

Sachez donc que la douceur naît de l’humilité intérieure du cœur qui fait qu’on ne s’offense pas facilement des faiblesses des autres dont on se reconnaît capable.

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