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346. (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204

Je croirai même, si vous voulez, que vous n’êtes point de Port-Royal, comme le dit un de vousc, quoiqu’à dire le vrai j’aie peine à comprendre qu’il ait renoncé de gaieté de cœur à sa plus belle qualité ? […] Ils me diront ces raisons, et d’autres encore, et j’en serai fâché pour vous, car votre belle humeur tient à peu de chose, la moindre mortification la suspendra, et vous retomberez dans la mélancolie de votre Confrère.

347. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291

Ne suffit-il pas que la musique Italienne bannisse le naturel & ce beau simple qui fait briller les Ouvrages en tout genre, pour n’être digne que de la seconde place dans notre estime ?

348. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144

Le Chœur seul y chantait et dansait, pour marquer ordinairement les intervalles des Actes, ou pour donner quelque grâce extraordinaire au Poème ; mais toujours avec la bienséance convenable à ces belles représentations.

349. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

On a plus fait, on y a placé les bustes, les statues entieres de ces grands hommes ; on en a fait la dédicace, & la belle main, aujourd’hui seche & ridée, de la Clairon y a placé une couronne. […] Le théatre perdit un homme illustre, un beau génie, qui avoit de très-belles qualités. […] Les passions, le libertinage, la frivolité ont beau se parer des agrémens de l’esprit & des graces de la politesse ; ce ne sont dans le fonds que des folies. […] Beau sentiment, mais bientôt démenti. […] Je n’ai cassé qu’une douzaine de vos pots qui ne vaut pas un sou, & vous me gâtez une de mes plus belles stances qui vaut de grandes sommes.

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