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13. (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -

Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. […] Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. page 97. […] D’une excuse, de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. p. 142 XIX.

14. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

Ce qu’on appelle une école de divertissement, est un apprentissage d’impudicité : Les filles vont au bal & à la danse pour s’y faire connoître & estimer, à ce qu’elles croient ; mais c’est en effet pour y recevoir de l’infamie. […] Les attouchemens que l’on croit illicites en d’autres rencontres, semblent devenir permis au bal. […] Elles se trouvent rarement au bal, à moins qu’elles n’y soient necessaires ; Et quand elles y restent, il semble qu’on les y retient malgré elles, & elles témoignent assez à leur mine qu’elles n’y sont pas de leur bon gré. […] « Que les Ecclesiastiques n’assistent point aux danses, ni aux bals. » Des Statuts & Ordonnances Synodales de l’Eglise de Lyonh en 1577. […] « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles publics, danses, bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672.

15. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4

Quel péché y a-t-il, dit-elle, d’aller au bal ou de hanter les compagnies, de se masquer, de jouer aux cartes et aux dés, ou d’aller à la comédie ? […] Je ne suis pas religieuse, je n’ai jamais eu l’envie de l’être, mon dessein est d’être mariée, je ne dois pas être recluse comme une carmélite ; si je ne hante le bal, ni les danses, je ne trouverai point de parti, on me laissera là comme une mortepayea. Je ne vois point que ces passe-temps soient défendus en la loi divine, les commandements de Dieu, ni ceux de l’Eglise n’en parlent point ; mon confesseur ne m’en dit rien, il sait bien que je les hante, il ne laisse pas de m’absoudre, il me permet la communion tous les dimanches et encore plus souvent, encore que je donne le bal, encore que j’emploie cinq ou six heures à jouer tous les jours.

16. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. […] Dira-t-on, après cet exemple, que l’assemblée des bals est innocente, et qu’il n’y a point de mal ? […] Ce savant homme dit qu’on peut regarder un bal en deux manières, ou par les yeux du corps, ou avec ceux de l’esprit. Qu’est-ce que les personnes du monde voient dans un bal ? […] Ainsi l’amour du monde et des créatures se glisse imperceptiblement dans le cœur de ceux qui se trouvent à un bal.

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