L’Auteur répond aux autorités et aux raisons du prétendu Théologien : nous les avons vues dans les Ouvrages précédents.
« Nos opinions peuvent être influencées par les préjugés, par la force de l’éducation, l’autorité du grand nombre, l’habitude, la mode, l’exemple de grands personnages, etc. ; il est de même de nos actes : nous sommes sujets à agir contre les plus simples règles de la raison et du bon sens, et à nous rendre même coupables d’actes complètement opposés à la pureté de notre religion sainte.
Attentive aux progrès de votre passion, j’eus recours aux manèges, à l’intrigue, à l’hypocrisie, & vous amenai au point de vous avilir jusqu’à vouloir m’épouser publiquement : noirceur horrible, contre laquelle l’autorité devroit sévir.
Aristophane qui jouoit lui-même dans ses Pieces, ne craignoit pas d’y attaquer les Pericles, les Alcibiades, & tous ceux qui vouloient se rendre maîtres de l’autorité.