Si la Pièce de Molière, où ce caractère est représenté, ne corrige pas les Avares, qui, de peur de se reconnaître, éviteront sans doute d’aller au Spectacle lorsqu’on la jouera ; du moins on peut espérer qu’elle jettera dans le cœur des jeunes gens des semences d’horreur et d’aversion pour l’avarice qui les disposeront à se garantir de ce vice : et c’est là le grand bien que l’on doit attendre de cette Comédie.
Combien, depuis la publication de ce volume, de jeunes Genevois, d’ailleurs bons citoyens, n’attendent-ils que le moment de favoriser l’établissement d’un théâtre, croyant rendre un service à la patrie et presque au genre humain ?
Le récipiendaire l’attendit dans une chambre voisine. […] Chloé, qu’on vit si mince dans son premier état, Chloé se souviendra des sabots qu’en province jadis elle porte, & n’attendra pas pour se corriger qu’on la pince, mais dans ses ébats montrera des goûts plus délicats. […] Charles ne célébroit pas ainsi ses fêtes, & ne s’est jamais attendu qu’on honorât la sienne d’un tel panégyrique. […] Aussi ont-ils tous un air de fierté, de présomption, d’arrogance, qui les décele au premier coup-d’œil, sans attendre leur conversation qui ne les trahit pas moins.
Je sais qu’il n’y a que l’homme qui broute, dont la société n’ait rien à exiger ; mais elle n’attend de personne une servitude assidue. […] Les inconvénients du luxe n’en sont pas moins réels ; mais attendez-vous des hommes qu’ils se bornent aux premiers besoins de la vie, tandis que les superfluités voluptueuses les sollicitent de toutes parts ? […] Après avoir peint le théâtre comme l’école la plus pernicieuse du vice, on doit bien s’attendre que M. […] On ne doit pas s’attendre à voir des mœurs pures au théâtre, tant que le fruit du travail et du talent ne pourra suffire aux dépenses attachées à cette profession. […] [NDE] Le texte original porte « attendu ».