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202. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Je vous puis assurer que si le Philosophe Zénon eut autrefois le sceptre d’or des Illyriens pour s’être exercé à la louange d’un chacun, que notre bon Père Augustin ne peut attendre qu’une couronne de chardon et un sceptre de foin, pour régir l’Empire des Gymnosophistesy.

203. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Cette décision pèche par deux endroits : elle suppose qu’en général la comédie peut être permise à certaines conditions qui ne s’y trouvent jamais, et qu’en particulier elle est alors permise même aux Religieux, si leur règle ne le défend pas expressément, comme si les canons de l’Eglise ne suffisaient pas, et comme s’il fallait attendre des défenses particulières pour une chose mauvaise d’elle-même, à laquelle les règles n’ont pas dû penser qu’il fût nécessaire de pourvoir, comme étant absolument contraire à l’esprit de l’état.

204. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Les Statuts Synodaux de vos Evêques et la voix de tous vos Prédicateurs nous font entendre qu’on vous a fait une plaie sensible, en laissant ouvrir le Théâtre plusieurs jours de Fête, et que toute votre consolation est d’attendre que les fidèles seront détournés des Spectacles par les pressantes exhortations des Prêtres.

205. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Lui laisser voir que j’y découvrais un motif que peut-être il n’a pas… montrer pour de petites chose des rigueurs qui deviennent ridicules dans toute autre femme qu’une maitresse, je ne pouvais m’y résoudre… J’aurais pourtant bien voulu lire dans son cœur… J’ai cru pouvoir l’attendre. […] Le mariage dont je t’ai parlé se diffère : on attend de Niort une Tante de mademoiselle De Liane, qui doit faire un présent considérable à sa Nièce : les jeunes Amans sont bien moins sensibles que moi à ce retard ! […] J’ajoute qu’on éviterait, par la nouvelle disposition des Coulisses closes en apparence, que l’on n’aperçût l’Acteur qui attend le moment de paraître, ou qu’on ne vît l’artifice grossier qu’il emploie pour annoncer son arrivée, en frappant du pied, &c. […] Les Comédiens actuels donnent ordinairement, d’une Rentrée à l’autre, les mêmes Pièces, qui s’éloignent, se croisent, & reviennent, lorsqu’on aurait droit d’attendre du nouveau.

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