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59. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347

Puissent-ils ne s’attacher qu’à mettre sur la Scène des Drames intrigués avec art, écrits avec délicatesse, dans lesquels la décence soit toujours respectée !

60. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Tant de soins montraient l’importance que le gouvernement attachait aux représentations dramatiques, et l’intention manifeste d’associer les poètes à la cause des mœurs et des lois ; ils y furent longtemps fidèles. […] « Mahomet aurait eu le défaut d’attacher l’admiration publique au coupable, si l’auteur n’avait eu soin de porter sur un second personnage un intérêt de respect et de vénération, capable d’effacer la terreur que Mahomet inspire. […] [NDA] Je ne prétends pas attaquer ici la religion à laquelle je suis attachée de conviction et de cœur.

61. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Peut-être que déterminé par cette façon de penser, qui semble vous être particuliere, vous ne vous êtes attaché qu’à des femmes sans graces & sans vertu : elles vous ont fait concevoir une idée peu avantageuse de leur sexe, & vous en avez tiré des conséquences à votre maniere. […] On s’attache au Theatre à nous faire distinguer les vieillards estimables, des imbecilles, des Gerontes, dont la Comedie nous fait sentir les défauts : on apprend à ne leur pas ressembler, & à nous défier de toute erreur à laquelle l’autorité de l’âge pourroit donner un ton imposant. […] Attacher de la honte à l’exercice d’un art estimable, paroîtra toujours une absurdité insoutenable à tous les hommes qui voudront consulter la raison dans leurs jugemens. […] Vous avez de singulieres idées du prix attaché à la qualité d’honnête homme, pour vous croire permis d’en dépouiller aussi légerement, sur la foi d’un préjugé frivole, des gens dont la conduite avec vous paroissoit mériter un jugement plus favorable. […] Ce parallele nous montrera de quel poids est, pour votre sentiment, la différence qu’on doit mettre entre la honte qui ne frappe que l’ouvrage, & celle qui s’attache à la personne.

62. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -

Les Jumeaux s’attachent aux Pôles, Ravis par les doctes paroles, Qui font un Zephyr si doux : Orphée y vient quitter sa lyre, Glorieux encor de lui dire, J’ai l’heur d’être vaincu de vous.

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