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150. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. […] Page 205 L’auteur du livre des Crimes de la presse, à l’exemple de la secte jésuitique, se moque également de la religion, comme de l’art de raisonner. […] De l’utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de comédien, sous le rapport des mœurs. Page 223 L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de comédien, sont étrangers à la question que l’auteur s’est proposé de traiter. […] Page 228 Tout mortel qui excelle dans un art aussi difficile que celui du théâtre, est appelé à jouir de la célébrité.

151. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Et au même temps Décime Laberie fut fait Chevalier Romain sous César, après avoir montré que sous un même feu l’or reluit et le bois se noircit ; et qu’un galant homme peut être grand en un petit art, si l’art qui n’a sujet que l’esprit peut être petit. […] Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets qu’aux lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui répondent également, sur les théâtres des Comiques, figurant les actions de celui du monde, où chacun essaie de désarmer Pallas, louer la vertu, reprendre le vicef. […] [NDE] Comprendre : « Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets, sinon dans les lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui se répondent, c’est-à-dire sur les théâtre des comédiens, qui figurent les actions du théâtre du monde, et où chacun essaie de désarmer la guerre, louer la vertu, reprendre le vice.

152. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Les Arts aussi qui appartiennent à la Comédie sont sous la protection de Venus, et de Bacchus. L'Art qui règle les gestes, et les différentes postures du corps, qui appartient proprement à la Comédie, est consacré à la mollesse de Venus et de Bacchus, qui sont deux Démons également dissolus, l'un en ce qui regarde le sexe, et l'autre en ce qui regarde le luxe et la débauche. […] ils aiment ceux qu'ils condamnent, ils méprisent ceux qu'ils approuvent, ils estiment l'Art, et ils notent d'infamie ceux qui l'exercent: N'est-ce pas un étrange jugement que de flétrir un homme pour cela même qui le rend recommandable ? […] C'est donc avec raison que nous qui faisons profession des bonnes mœurs, et de la pudeur, nous nous abstenons de vos voluptés, de vos pompes, et de vos Spectacles, comme de choses mauvaises, et consacrées à de fausses divinités, dont nous savons la naissance et l'origine, et nous les condamnons comme des corrupteurs agréables : Car qui n'a horreur dans la course des Chariots, de voir la folie de tout un Peuple qui se querelle: Qui ne s'étonne de voir dans les Jeux des Gladiateurs, l'art de tuer les hommes : La fureur n'est pas moindre au Théâtre ; mais l'infamie y est plus grande : car un Acteur y représente les adultères, où il les récite : Et un Comédien lascif émeut les passions des autres, en feignant d'en avoir lui-même.

153. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21

les Arts amènent la Comédie, qui vient achever de les éclairer. […] Qui croirait que les faibles progrès de la Tragédie sous le règne de François I & de Louis XIII, annonçaient le siecle brillant de Louis XIV, père des Arts & des Lettres ? […] La Comédie nous fait passer quelques heures dans des plaisirs honnêtes ; elle a l’art de nous faire préférer un amusement agréable & utile, aux désordres inséparables du jeu, & aux malheurs qui suivent le libertinage.

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