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33. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150

Il arrive presque toujours, qu’occupée uniquement de ce qui la blesse, elle est peu capable de goûter le reste. […] C’est ce qui est arrivé à notre Théatre. […] Un bruit terrible les arrête plusieurs minutes : ils oublient l’esprit de leur rôle : ils sortent de l’état où ils s’étoient mis avant d’arriver : ils n’y rentrent qu’avec effort, & souvent aux dépens de la vérité & de l’illusion.

34. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

Si je l’avais oubliée, ou si je négligeais de l’approfondir, il arriverait plusieurs inconvéniens : contentons-nous d’en marquer quelques-uns. […] D’ailleurs, il n’est pas toujours vrai que le prémier Acte soit nécessaire à l’èxposition ; il suffit quelquefois de la prémière Scène : & les meilleurs dénouemens n’arrivent souvent que dans la dernière Scène. […] S’il arrivait qu’on ne pût dénouer l’intrigue à la fin du cinquième Acte, ou même qu’il fût nécessaire d’instruire le Spectateur de choses indispensables, je souhaiterais qu’il fût alors permis d’ajouter un sixième Acte.

35. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

peut-être est-il arrivé quelque désordre que sa présence aurait empêché. […] Et il ne marque qu’un seul cas dans lequel il soit certain qu’on soit obligé d’aimer Dieu plus que toutes choses, qui est quand on doit faire un acte de Contrition pour se réconcilier avec Dieu, ce qu’il nous apprend qui n’arrive, que lorsqu’on n’a pas de Confesseur.

36. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

L’élévation de Corneille était un monde, où beaucoup de gens ne pouvaient arriver. […] Comme Melpomène se plaît à parer ses Personnages de couronnes & de sceptres, il arriva dans ces temps d’horreurs & de persécutions, qu’elle choisit dans cette Pièce Dramatique pour sa victime, un Prince contre lequel les Spectateurs étaient révoltés. […] Il arrive tous les jours dans les conditions médiocres, des évènemens touchans, qui peuvent être l’objet de l’imitation poétique.

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