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2. (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279

L'auteur l'arrête où il veut dans ses personnages par un trait de plume ; mais il ne l'arrête pas de même en ceux en qui il l'excite.

3. (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -

C’est à ce titre que, rempli d’espérance à la vue des miracles qui chaque jour se développent à nos regards étonnés, j’ose m’élever moi-même contre tout ce qui pourrait encore arrêter l’effet des desseins magnanimes du Héros qui les produit. […] Après avoir examiné toute la frivolité des objections, qu’on oppose ordinairement pour arrêter ou suspendre toute réforme au théâtre, j’ai fait voir qu’il était possible de le rappeler au but réel de son institution, et de donner à ceux que des talents particuliers y appellent, un véritable lustre dans la société. […] Forcé de m’arrêter un moment sur cette époque douloureuse, où le sanctuaire des lois indignement profané par l’ignorance ou l’avidité, n’était plus qu’un théâtre de brigandage et d’immoralité, je me suis hâté de porter mes regards sur des temps plus heureux.

4. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13

monseigneur Léon ; les conviés tout étonnés s’arrêtèrent tout court, perdirent contenance et l’appétit tout à la fois, et devinrent immobiles comme des statues, sinon qu’on vit couler de leurs yeux quantité de grosses larmes. […] qu’est-ce qui vous arrête, et pourquoi ne mangez-vous point ?

5. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Ne jetez point vos yeux sur une femme parée, et ajustée, et ne les arrêtez point sur sa beauté ; parce que les attraits des femmes en ont perdu plusieurs, et la concupiscence s’allume comme un feu par les regards qu’on jette sur elles. » Ecclesiast. 9 . […] Car ce Prince si plein de Dieu, et qui par le témoignage de Dieu même était selon son cœur, pour avoir jeté et arrêté ses yeux sur Bersabée, se rendit coupable de deux crimes horribles, d’un adultère et d’un homicidee. […] et recommandable par sa doctrine et par sa piété, n’ose point exempter de la même faute, c’est-à-dire du péché mortel, ceux qui n’étant venus que comme forcés, ou par rencontre dans ces assemblées, s’y arrêtent avec danger d’y concevoir quelque mauvais désir, et d’être touchés de quelque affection dangereuse. […] Enfin je ne me suis pas arrêté à ma propre lumière, j'ai consulté sur ce sujet des personnes très prudentes, et très experimentées, qui ont été de même avis que moi touchant les périls que je viens de décrire.

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