Je ne me suis pourtant pas fait scrupule d’ajouter en quelques occasions un mot ou deux à l’Original ; mais uniquement pour en rendre le sens plus intelligible, pour en conserver mieux toute la force, et pour garder en même temps les règles de la langue dans laquelle j’écris.
[NDE] La deuxième édition, parue chez le même éditeur en 1826, ajoute un dernier chapitre et une conclusion que nous reproduisons avec la pagination de cette édition.
Voulons que la copie desdites Présentes, qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin desdits Livres, soit tenue pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos aimés et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajoutée comme à l’Original.
Je crois l’avoir déja remarqué, toutes les fois que Molière a été inventeur ses Pièces ont été correctes, mais quand il a voulu copier, il s’est trop assujetti à ses modèles : Qu’il me soit permis d’ajouter que si Boccace en ce cas mérite d’être blâmé, Molière n’en est pas plus excusable d’avoir tiré de cet Auteur Italien le sujet d’une Comédie si scandaleuse.