Mais ne seroit-ce point son épouse qu’il aime ? […] Ils sont allés s’aimer, & bien-tôt se haïr. […] Dans le prologue, le Dieu Mercure badine du libertinage de Jupiter, & de ses métamorphoses pour séduire les femmes qu’il aime. […] J’aime mieux un vice commode qu’une fatigante vertu. […] Mais si vous êtes assez bourru pour ne pas aimer ce ton d’élégance, éloignez-vous, éloignez-la du théatre, & gardez-vous d’aller jamais y chercher votre moitié.
Se voyant en train de devenir riche, il demande en mariage la petite Colette, aimée de Basile qu’elle aime. […] Le spectacle finit par La Princesse Blanquette aimée de Restaurant, rivale de madame Miroton, laquelle est recherchée par M. […] Ceux qui aiment, je ne dis pas l’excellent, mais le bon, lisent-ils une seule des soixante et onze pièces que Fuzelier a brochées seul, ou en société pour les treteaux, moyennant quelques pistoles qu’on lui a plus d’une fois payées d’avance ? […] Favart, d’avoir mieux aimé primer à l’Opéra Comique qu’ailleurs ! […] Je n’aime pas d’ailleurs qu’en parlant du peuple, on paroisse supposer qu’il importe peu qu’ils soit perverti ou non.
On accuse Racine d’avoir passé les bornes de la vraisemblance dans ses peintures des Heros de l’Antiquité ; mais ce Poëte si sage a mieux aimé rendre ses Personnages un peu trop François, que de les laisser trop Grecs. […] On a beau dire, pour justifier les Tragédies des Anglois, pleines d’Episodes inutiles, & leurs Comédies où l’on voit au moins deux intrigues qui n’ont ensemble aucune liaison, que la simplicité & l’unité d’Action ne plaît qu’à des François, au lieu que les Anglois qui aiment à être occupés, savent porter un esprit d’attention jusques dans leurs amusemens. On a beau ajouter que cette Nation, qui aime la liberté en tout, est supérieure aux Regles. […] Vous vous trompez, lui répond le Chanoine, ce n’est pas le Peuple qui aime les choses ridicules, ce sont les Poëtes qui n’en savent pas faire d’autres. […] Pour prouver son accusation, il cite l’exemple de notre Hippolyte, qui aime mieux mourir injustement accusé, que de révéler la vérité.
Je suis Comédien, j’aime mon métier, je fais plus, je l’estime, sûr que j’ai pour moi la raison, le goût et le public ; j’entre courageusement en lice pour y parer vos bottes et riposter. […] « Je n’aime point qu’on ait besoin d’attacher incessamment son cœur sur la scène, comme s’il était mal à son aise au-dedans de nous. […] « Demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes, c’est faire une question trop vague ; c’est examiner un rapport avant que d’avoir fixé les termes. »e Point du tout : puisque par le mot de « spectacle » on n’entend ordinairement que ceux où des Auteurs ingénieux s’efforcent de punir le vice et de faire aimer la vertu, des Tragédies et des Comédies et non pas tous les autres spectacles frivoles qui ne font rien pour le cœur ni pour l’esprit : on peut donc alors avancer la question et conclure en faveur des spectacles.