/ 269
218. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Mais comme il n’est rien que l’on n’empoisonne, je suis bien aise de citer ce qu’en dit Marc-Mic Bouquet, Auteur de la Cause de la Grandeur des Romains & de leur Décadence, Chapitre 20, p. 250, imp. à Lauzanne 1750. « Justinien avait pris sur le Théâtre une Femme qui s’y était longtemps prostituée ; elle gouverna avec un empire qui n’a point d’exemple dans les Histoires ; & mettant sans cesse dans les affaires les passions & les fantaisies de son sexe, elle corrompit les victoires & les succès les plus heureux. » Je n’ai point vu ce trait dans les Historiens ; Procope en touche quelque chose à la vérité, mais l’Impératrice l’accabla de bienfaits ; on ne doit pas s’étonner s’il en dit du mal9 au surplus tout ce qu’elle fit dans son règne, prouve bien la grandeur de son ame, & le peu de validité des calomnies d’ennemis méprisables que le mérite naturellement fait naître, les loix sévères qui se publièrent contre les Hérétiques, l’ardeur à relever les Temples, & le titre de Protecteur de l’Eglise que l’Empereur prit, ne lui fait qu’honneur. […] On remarqua qu’un matin qu’on alla chez lui pour conférer des affaires de l’Eglise, il était déja mort yvre. […] Les Marseillois augmentant toujours en puissance, & comme les Fondateurs de leur Ville avaient fait alliance avec les Romains, ils firent tant de cas de ses alliés, qu’ayant appris par les Ambassadeurs qu’ils avaient envoyés porter leurs offrandes au Temple d’Apollon de Delphes, que Rome avait été prise & saccagée par les Gaulois, ils ordonnèrent un deuil public, & poussèrent plus loin les marques d’intérêt qu’ils prenaient à leurs affaires.

219. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

C’est le grand mérite auprès des femmes, leur cœur tient rarement contre l’élégance, & ne connoît point de plus grandes affaires.

220. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Ce n’est plus une affaire de cérémonial & d’étiquette, il n’y à plus de places distinguées pour les états, on en seroit plus grave & plus retenu.

221. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

L’Abbé Dinouart courut au plus vîte au désaveu & aux excuses ; l’affaire n’eut point de suite.

/ 269