Racine le doucereux, Moliere la plaisanterie.
Racine a eu la sagesse de ne pas permettre des danses dans Esther, quoiqu’il y ait des chœurs de jeunes filles ; les Comédiens qui y mêlent des danses, s’éloignent de l’esprit de la piece.
M. Racine le fils dans son Epître à M. de Valincourt, est bien vraie et bien frappante. […] Porée l’occasion de parler de Racine, à qui il reproche son indiscrétion à cet égard.
Porée, & la Lettre de monsieur Le Franc à monsieur Louis Racine, dont les principes sont à-peu-près les mêmes que ceux de madame Des Tianges. […] Un pays où le goût des Belles-Lettres rendait suspect d’hérésie, était indigne d’avoir des Corneille, des Racine & des Molières : on vit en Italie des Farceurs & des Andreino. […] Ne cherchons pas ailleurs que dans notre Religion, les causes de cette maniére d’envisager les Spectacles : ni la raison ni les mœurs les plus sévères ne peuvent improuver les Pièces de notre tendre Racine : mais un Chrétien ne peut se dissimuler, que la Représentation d’Athalie ou de Polyeucte est viciée sur les Théatres actuels.