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329. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

[NDE] Philippe-Louis Gérard, Le Comte de Valmont, ou les égarements de la raison, Paris 1777, vol. 2, p. 130-133.

330. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

On a dit en cent endroits, d’après Voltaire, que l’actrice Odarsied, célebre à Londres comme la Clairon à Paris, avoit été enterrée à Vestminster, au milieu des rois d’Angleterre qui y ont leur tombeau. […] Garrik a raison, le théatre est idolâtre : les auteurs sont les dieux à Londres, à Paris les actrices sont les déesses qu’on adore.

331. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Ecoutons Sainte-Foix, Essais sur Paris (tom.  […] Le voyage est long, il y a loin d’une Ursuline, d’une Visitandine à l’auteur de l’Epître à Uranie.Dans son séjour à Paris, elle fit la conquête d’un jeune poëte qui, extasié des tragédies de l’oncle et des charmes de la nièce, se monta sur le ton tragique et fit imprimer plusieurs pièces adressées à Voltaire, pour le prier d’être le mentor de tous les deux.

332. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Il est vrai que les Pères ont terriblement déclamé contre la Comédie ; et que l’on trouve en plusieurs endroits, des Satires sanglantes contre les Chrétiens relâchés, qui assistaient aux Spectacles : Mais l’on peut dire que les Comédies de ce temps-là ne ressemblaient guère à celles que l’on représente aujourd’hui sur nos Théâtres ; c’étaient des spectacles de turpitude, où l’on n’observait nulle bienséance, et où la pudeur était offensée par des postures et des représentations indécentes ; au lieu que les Comédies d’aujourd’hui, bien loin de blesser les bonnes mœurs, contribuent à réformer les vices ; nous l’avons connu par expérience, depuis trente ans : L’air précieux avait infecté Paris et les Provinces ; on s’était fait un jargon ridicule et plein d’affectation, qu’on avait toutes les peines du monde à entendre : On affectait des manières qui jetaient les gens hors de leur naturel, et qui les travestissaient absolument : Toutes les raisons qu’on apportait pour faire sentir le ridicule de cet air précieux, ne faisaient que blanchira : La Comédie de Molière, qui exposait à la risée du public les Précieuses ridicules, les ramena au bon sens ; et les fit rentrer, malgré elles, dans leur naturel. […] La première fois que j’aurai l’honneur de vous voir, quand je serai de retour à Paris, nous pourrons remettre cette matière en délibération, si vous n’êtes point rebutée d’une Lettre si longue et si sèche.

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