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168. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Car c’est vous jouër de Dieu même, mon Frere, écrivoit saint Cyprien, d’avoir dit anathême au demon, comme vous l’avez fait en reçevant sur les Sacrez fonts la grace de Jesus-Christ, & de rechercher maintenant les fausses joïes qu’il vous presente dans une Assemblée ou dans un spectacle de vanité.

169. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Gardez donc le jour du Dimanche, qui nous a nouvellement enfantés, par la grâce de Jesus-Christ, et qui nous a délivrés de tous nos péchés. » Concil.

170. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

A prendre ces paroles de Tertullien dans le sens qui se présente d’abord, on dirait qu’il regardait comme fort proche le dernier avènement de Jésus-Christ.

171. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Il n’y a point de fidéle, pour peu qu’il soit instruit de sa Réligion, & des maximes de l’Evangile, qui ne sache combien ces sortes de représentations sont opposées à l’ésprit de Jesus-Christ. […] C’est-là, où le poison entre par nous les sens dans l’ame, où tout l’art se réduit à inspirer, à reveiller & à justifier les passions que Jesus-Christ condamne &c. […] La foi, les mœurs, & tout ce qui y a un rapport essentiel, sont en partie l’objet de l’infaillibilité, que Jesus-Christ communiquera à son Eglise jusqu’à la consommation des siécles, pour fixer notre croyance, régler nos mœurs, & diriger notre conduite. […] 8° S’il étoit vrai, qu’il n’y eût point de mal d’aller aux spectacles, s’ils pouvoient etre mis au nombre des divertissemens innocens ; ce seroit une injustice criante, d’excommunier ceux qui les représentent, & de condamner ceux qui y assistent ; ce seroit encore un scandale public, de les décrier, non seulement dans des compagnies particulieres ; mais même dans l’assemblée des fidéles, dans le lieu Saint, & dans les Chaires, où l’on ne doit paroitre, que pour enseigner les vérités éternelles, détourner du vice les fidéles, les exciter à la pratique des Vertus Chrétiennes, & leur faire respecter la morale de Jesus-Christ.

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