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163. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Il auroit fallu, d’après ce principe, empêcher Racine de donner les Plaideurs ; Corneille, le Menteur ; Voltaire, Nanine ; Piron, Gustave ; Destouches, le Rapatriage, etc. […] Corneille, Racine, Moliere, ont travaillé pour leur siecle et pour la postérité, pour la France, pour l’Europe entiere, et non pas pour les comédiens.

164. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Corneille [né en 1606] la mit ensuite tellement en faveur, que dans l’enthousiasme de l’admiration des chefs-d’œuvres de ce Poëte, on obtint de Louis XIII la Déclaration du 16 Avril 1641, dont les Comédiens s’autorisent tant. […] C’est dans cette espece de comparaison qu’on trouvera que Corneille, par exemple, s’est approché de cette élévation de style & de pensées qu’on admire dans Sophocle, & que Racine respire ce ton de tendresse qui caractérise Euripide. […] C’est pourquoi les succès des Corneille, des Racine, des Moliere & des Quinault n’en ont pas imposé aux Sages du dernier siecle.

165. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

C’est du moins l’opinion de Corneille.

166. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

Mais Corneille, Racine, Molière, Voltaire et tous les poètes modernes ne se sont occupés dans leurs drames qu’à exciter l’amour.

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