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36. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2

Le Fils de Dieu étant venu en ce monde pour y apporter le feu céleste de l’amour de Dieu, comme il dit à l’Evangile ; l’esprit malin qui est un singe et son ennemi mortel, s’étudie aussi de son côté, et s’efforce de tout son possible, d’allumer dans le cœur des hommes, le feu infernal de l’amour sensuel et déshonnête.

37. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

On devroit opter entre l’Evangile & le monde, la croix & la vanité. […] Le Prophête tient le même langage aux Apotres ; qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent l’Evangile de la paix ! […] Un des présens que sit à son fils à son retour le pere de l’Enfant Prodigue, ce fut une chaussure, dont l’Evangile fait mention, avec une belle robe, & une bague à son doigt : Calceamenta date in pedibus ejus . […] Paul, dans la description de l’armure du Chrétien, lui ordonna de porter des souliers pour marcher plus facilement & plus surement dans la voie étroite de l’Evangile : Calceati pedes in Evangelium , image de la grace qui nous y fait marcher avec ferveur. […] L’Evangile nous donne des instructions bien différentes.

38. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 11

Souvenez-vous que Jésus dit en l’Evangile, que celui qui regardera une femme en la convoitant a commis l’adultère en son cœur, et que Tertullien ajoute : Regarder et vouloir être regardée, convoiter ou se plaire d’être convoitée, c’est un même genre de péché : Videre et videri velle, est ejusdem libidinis.

39. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184

Ils courent, où plutôt ils volent aux Théâtres pendant que nous voyons les Spectacles de l'Eglise : Nous y voyons Jésus-Christ reposant sur la Table sacrée; nous y entendons l'Hymne que les Séraphins chantent dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous entendons les paroles de l'Evangile ; nous y jouissons de la présence du Saint Esprit ; nous y entendons la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient Dieu, et ce chant de joie qui nous excite à louer sa divine Majesté.

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